Lucia Heege Torres

Lucia Heege Torres

Trapèze ballant

Espagne

Lucia Heege Torres, trapèze ballant, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
photo Guillaume Mussau
Lucia Heege Torres, trapèze ballant, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
photo Guillaume Mussau
Lucia Heege Torres, trapèze ballant, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
photo Guillaume Mussau
Lucia Heege Torres, trapèze ballant, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
photo Guillaume Mussau
Lucia Heege Torres, trapèze ballant, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
photo Guillaume Mussau
Lucia Heege Torres, trapèze ballant, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
photo Guillaume Mussau
Lucia Heege Torres, trapèze ballant, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
photo Guillaume Mussau
Lucia Heege Torres, trapèze ballant, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
photo Guillaume Mussau
Lucia Heege Torres, trapèze ballant, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
photo Guillaume Mussau
Lucia Heege Torres, trapèze ballant, 33e promotion du Centre national des arts du cirque / CNAC de Châlons-en-Champagne
photo Guillaume Mussau

Lucía est née à Barcelone le 25 Juillet 1998, fruit d’une rencontre entre un ingénieur allemand, à la recherche d'une vie de bohème et une professeure d’anglais argentine, venue suivre son rêve en Europe. Elle grandit entre les sangliers et les pins qui colorent son enfance de chutes qui effacent les barrières du vertige, en dehors de cette grande ville cosmopolite.

À l’âge de 16 ans, elle intègre une école d’art et de dessin pour passer son baccalauréat dans le cœur du quartier Rava, où elle découvre des "façons alternatives de vivre", qui l'incitent à tenter les sélections de l’école de cirque Flic, à Turin. C’est là qu’elle débute au trapèze ballant. Elle y vit l’expérience sublime et addictive du vol et expérimente le travail journalier d’un corps de circassienne.

Aujourd’hui, toujours volant entre l’euphorie et le déséquilibre, Lucia réalise une recherche avec la contorsion et les limites qu’offre le corps. Une recherche nourrie par la rencontre de personnages comme Roberto Magro, Pier Giorgio Milano, Sandra Ancelot et Gilles Cailleau.

Elle se questionne sur la place qu’occupent les femmes dans la société et rêve d’engager un projet en collectif avec les femmes qu’elle a rencontrées sur son parcours. Un projet qu’elle commence à envisager main dans la main avec Federica Pini Sandrelli, une autre trapéziste qui balance et qui a aussi pour projet de réaliser un court métrage sur le sujet avec Joanna Betzer.

Parallèlement, elle développe ses autres passions comme la peinture et les arts plastiques dont elle projette une exposition et nourrit sa recherche sur la matière associée à son corps, ainsi que l'écriture, avec un recueil de ses poèmes qu'elle illustre et essaie de "musicaliser" en les mettant en voix.

"Le cirque est pour moi le moyen de nier l’existence de la limite pour laisser la place au rêve. C'est l'endroit où se voient confrontés nos corps réels et imparfaits à une liberté totale de pensée et d’imaginaire."